© IZUBA énergies
Aller à : navigation, rechercher

FAQ Pleiades / FAQ RT2012 / L'éclairage 1

















Comment expliquer les résultats de consommation d'éclairage obtenus ?


Cette remarque sur le Cep est similaire pour le calcul des besoins d'éclairage du Bbio. Le principe est le même en RT2012 et en RE2020.


Il faut cependant nuancer : en Bbio, la puissance de l'éclairage que l'on affecte n'a aucun impact sur les consommations d'éclairage obtenues.



Suivant la méthode ThBCE de la RT2012, les usages de commerce, de bureau, d'établissement sportif et de santé prévoient des besoins important d'éclairage. En contrepartie, les besoins de chauffage sont réduits par la prise en compte de la puissance dissipée de cet éclairage. Les besoins ainsi obtenus influencent les consommations (et donc le Cep). Si l'on climatise, la puissance dissipée de l'éclairage aura tendance à augmenter les besoins en climatisation.

Les résultats de consommation d'éclairage dépendent du nombre et des dimensions des menuiseries vitrées, de la transmission lumineuse des vitrages, du pourcentage d'accès à l'éclairement naturel des pièces et du paramétrage des systèmes d'éclairement utilisés.

Le moteur de calcul de RT2012 compare le pourcentage d'accès à l'éclairement naturel à la luminosité naturelle qui entre réellement dans les pièces. Ainsi, Une fenêtre type meurtrière de château fort donnera un très bon pourcentage d'accès à l’éclairement naturel mais laissera entrer peu de lumière. L'éclairage artificiel sera alors beaucoup sollicité. Pour limiter les consommations d'éclairage, il est donc important d'avoir un bon pourcentage d'accès à la lumière naturelle et d'avoir une luminosité suffisante.

Suivant la méthode Th-BCE de la RT2012, l'éclairage est pris en compte via un éclairage mobilier et un éclairage immobilier. Par exemple, pour un usage de bureau, il est considéré :

  • des lampes de bureau (éclairage mobilier) : qui sont des équipements conventionnels imposés par la méthode Th-BCE de la RT2012 et qui consomment généralement plus que les plafonniers (éclairage immobilier)
  • et des plafonniers (éclairage immobilier) : qui sont pris en compte via les systèmes d'éclairage affectés aux pièces.


Il est difficile d'anticiper les résultats de consommation d’éclairage obtenus. En effet, dans notre exemple d'usage de bureau, on peut se retrouver dans les situations suivantes :

  • On a peu d'accès à l’éclairement naturel et peu de luminosité : les plafonniers (éclairage immobilier) sont sollicités. Le fait d'utiliser ces plafonniers dispensera d'utiliser les lampes de bureau (éclairage mobilier). La consommation sera faible car les plafonniers (éclairage immobilier) consomment moins que les lampes de bureau (éclairage mobilier).
  • On a un bon accès à l’éclairement naturel et une bonne luminosité : les plafonniers (éclairage immobilier) ne sont pas sollicités mais les lampes de bureau (éclairage mobilier) le seront d'avantage. La consommation sera plus importante car les lampes de bureau (éclairage mobilier) consomment plus que les plafonniers (éclairage immobilier).


Un sujet traitant de cela est également disponible sur notre forum.