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VMC en saisie simplifiée

















Modéliser une VMC (méthode simplifiée)


Il existe deux méthodes de saisie et de modélisation de la ventilation :
  • La méthode détaillée avec l'Enveloppe_aéraulique_(Arbre_STD_Comfie_et_AMAPOLA) qui permet de calculer automatiquement les débits d'air échangés entre les pièces à partir de la description des équipements de ventilation.
  • La méthode simplifiée où l'utilisateur décrit l'ensemble de débits échangés sans décrire les systèmes (internes et externes) pour décrire les mouvements d'air du projet.


Cette page du manuel concerne la méthode simplifiée.

En complément vous pouvez visionner les 2 vidéos de présentation explicitant les différences entre les saisies simplifiée et détaillée des ventilations en STD.


Je vous invite à lire ce qui est indiqué ici dans le manuel concernant la saisie des scénarios de ventilations.


1 VMC simple flux

A- Pour modéliser une VMC simple flux :


Il faut :

  • modéliser les entrées d'air via un scénario de ventilation externe;
  • modéliser les transferts d'air entre zones thermiques via un scénario de ventilation interne;
  • il n'y a pas à modéliser les extractions d'air depuis les pièces humides puisque tout l'air injecté dans une zone est supposé en sortir directement vers l'extérieur;
  • renseigner le débit d'infiltration d'air.

2 VMC double flux

Pour éviter des surchauffes et des amplifications de température, il est préférable de créer des scénarios de ventilation qui décrivent une surventilation nocturne en été.

De plus, une VMC double flux est bénéfique pour limiter les besoins en chauffage l'hiver, mais elle doit être by-passée durant la période estivale, sans quoi elle aura un comportement défavorable et amplifiera le phénomène de surchauffe durant cette période.


B- Pour modéliser une VMC double flux avec surventilation nocturne contrôlée et by-pass calé sur un calendrier (qui est le cas le plus classique) :


  • en ventilation 1, mettre la ventilation DF avec son rendement et sa période de by-pass maitrisée par un calendrier ou des conditions de température
  • en ventilation 2, mettre la surventilation nocturne qui sera déclenchée par un contrôle
  • renseigner les infiltrations d'air


C- Pour modéliser une VMC double flux avec by-pass automatique et surventilation nocturne calée sur un calendrier (qui est le cas le moins classique) :


Pour réaliser un by-pass en période estivale et une surventilation nocturne, vous devez calculer les débits d'air équivalents dans un scénario de ventilation.

Une VMC double flux (VMC DF) ayant un rendement de 70% sera donc considérée, d'un point de vue thermique, comme apportant 30% d'air provenant de l'extérieur puisque 70% de la chaleur est récupérée.


Prenons l'exemple d'une zone thermique ayant une VMC double flux avec un taux de renouvellement d'air de 1 Vol/h et un rendement de 70%.

Dans le cas d'une surventilation nocturne, le taux de renouvellement d'air serait de 2 Vol/h.


  • Durant la période d'hiver, le débit de ventilation externe modélisant une VMC double flux (non by-passée) à saisir sera :

[(débit de 1 Vol/h de la VMC double flux) x (1 - rendement de 70 %)] = 1 x (1 - 0,7) = 0,3 Vol/h.

  • Durant la période d'été, le débit de ventilation externe modélisant la surventilation nocturne sera :

[(débit de surventilation nocturne de 2 Vol/h) x (1 - rendement de 0%)] = 2 x (1 - 0) = 2 Vol/h

  • Durant la période sans chauffage, on doit by-passer la VMC double flux via un contrôle (on considère alors le rendement de cette VMC DF de 0%), le débit de ventilation externe modélisant une VMC double flux by-passée à saisir sera :

[(débit de 1Vol/h de la VMC double flux) x (1 - rendement de 0%)] = 1 x (1 - 0) = 1 Vol/h.

En été, le fait de by-passer la VMC DF générera donc un débit supplémentaire de 0,7 Vol/h (1 Vol/h - 0,3 Vol/h = 0,7 Vol/h) qui sera déclenché via un contrôle.

  • renseigner les infiltrations d'air.


En conclusion, il faut créer :

  • un scénario annuel prenant en compte le débit de la VMC DF by-passée toute l'année, avec surventilation nocturne l'été.
  • un scénario annuel maîtrisé par un contrôle prenant en compte le débit supplémentaire issu du fait que la VMC DF est by-passée.
  • renseigner les infiltrations d'air.


On aura donc :

  • en ventilation 1 : un scénario de ventilation annuel dont le débit d'air correspond au débit de la VMC DF lorsque celle-ci est n'est pas by-passée (soit 0,3 Vol/h) ainsi que la surventilation nocturne en été (soit 2 Vol/h).
  • en ventilation 2 : un scénario de ventilation annuel dont le débit d'air correspond au débit d'air supplémentaire lorsque la VMC DF n'est pas by-passée (soit les 0,7 Vol/h supplémentaires) et qui sera déclenchée par un contrôle.
  • les infiltrations d'air.


D- Pour modéliser une VMC double flux avec by-pass automatique et surventilation nocturne automatique :


il faut :

  • un scénario annuel prenant en compte le débit de la VMC DF avec influence de l'échangeur (pas de by-pass) toute l'année.
  • un scénario annuel maîtrisé par un contrôle prenant en compte le débit supplémentaire issu du fait que la VMC DF soit by-passée.
  • une surventilation nocturne prise en compte en créant une pièce fictive (la méthode de création d'une pièce fictive est indiquée ici dans le manuel) qui permettra d'affecter une ventilation interne maitrisée par un contrôle (cette surventilation nocturne sera alors enclenchée via un contrôle uniquement dans les cas favorables).
  • renseigner les infiltrations d'air.


On aura donc :

  • en ventilation 1 : un scénario de ventilation annuel dont le débit d'air correspond au débit de la VMC DF lorsque celle-ci n'est pas by-passée (soit 0,3 Vol/h qui correspondent donc à (débit de 1 Vol/h de la VMC double flux) x (1-rendement de 70 %) = 1 x (1-0,7) = 0,3 Vol/h.)
  • en ventilation 2 : un scénario de ventilation annuel dont le débit d'air correspond au débit d'air supplémentaire lorsque la VMC DF est by-passée (soit les 0,7 Vol/h) et qui sera déclenchée par un contrôle
  • en ventilation interne : la surventilation nocturne en été (soit 2 Vol/h) qui sera déclenchée par un contrôle
  • les infiltrations d'air.


Concernant l'affectation des scénarios de ventilation :
  • Les scénarios de ventilation à peu près réguliers toute l'année doivent être affectés comme scénario de ventilation non-contrôlé.
  • Les scénarios de ventilation très intermittents (quelques jours ou quelques semaines dans l'année, doivent être affectés comme scénario de ventilation contrôlé (même s'ils ne sont pas contrôlés).


Par exemple, les VMC autoréglable ou hygroréglable doivent être saisies comme scénario non-contrôlé. La surventilation ponctuelle et tous les scénarios fortement intermittents (quelques heures par jour, quelques jours par semaine, quelques semaines par an) doivent être saisis comme scénario contrôlé.