Onglet Climatisation
Sommaire
1 Le projet
Vous retrouvez ici les caractéristiques générales du projet pour le calcul du dimensionnement de climatisation :
- le choix du mode de calcul
- les caractéristiques du site
- les valeurs par défaut pour la prise en compte de la ventilation
- un graphique de présentation de la température extérieure mensuelle dans le cas de l'utilisation de la méthode RTS.
Suivant les 2 méthodes, le calcul des apports est mené par heure sur une journée représentative de chaque mois, soit 12 x 24 calculs. Les besoins de climatisation de chaque pièces sont déterminées sur l'heure la plus défavorable de l'année.
Si vous ne disposez pas de licence "climatisation" active, alors le choix du mode de calcul est grisé. |
1.1 Ancien et nouveau mode
Il est possible de travailler suivant :
- "Ancien mode : entrée manuelle des données de ventilation" : les débits d'air de soufflage, d'extraction et les entrée d'air seront à saisir par pièce (l’efficacité de l'échangeur de chaque pièce n'est paramétrable que dans la mesure ou un débit de soufflage est renseigné).
- "Nouveau mode : utilisation des bouches et entrées d'air" : le paramétrage pris en compte sera alors celui affecté aux équipements (ventilateurs et bouches/entrées d'air des pièces).
1.2 La méthode simplifiée
Suivant cette méthode, le calcul est effectué dans des conditions de ciel pur en fonction des coordonnées du site. L'utilisateur définit les conditions extérieures de température et d'hygrométrie.
1.3 La méthode RTS
Suivant cette méthode, le calcul est effectué sur la base des données météo ASHRAE. Vous disposez de 5000 stations dans le monde. Le coefficient de sécurité représente l’occurrence de dépassement des températures mensuelles. Pour un mois de 30 jours, les coefficients de sécurité de 99.4%, 98%, 95% et 10% représentent respectivement des dépassements de 3, 14, 36 et 72 heures par mois en moyenne sur la période d'enregistrement.
La méthode prend en compte des coefficients d'amortissement 'RTS' des apports radiatifs en fonction notamment du type d'apports et de l'inertie du bâtiment. De même, des coefficient d'amortissement 'CTS' des apports par conduction sont pris en compte en fonction de la nature des parois. Elle necesite en outre des saisies complémentaires concernant l'inertie des pièces, la part radiative des apports et les heures de dissipation des apports internes.
Les résultats obtenus par cette méthode sont très nettement ajustés par rapports aux résultats obtenus par la méthode simplifiée.
Les coefficients d'amortissement de la méthodes sont présentés dans Pleiades.
1.4 La ventilation
La saisie des éléments par défaut de ventilation du projet est commune avec le calcul de dimensionnement de chauffage, hormis pour le prétraitement d'air.
La définition d'un prétraitement d'air permet de dissocier les besoins de climatisation dû au prétraitement de la pièce du traitement final.
L'option surpression permet de faire abstraction des défauts d'étanchéité dans de la calcul de dimensionnement.
L'échangeur DF (double flux) peut avoir un certain rendement, être by-passé (il le sera alors sur toute la période de calcul du dimensionnement de climatisation) et disposer d'un échangeur à roue (dans ce cas l’énergie latente sera échangée).
La valeur n50 correspond à la perméabilité à l'air du bâtiment.
1.5 La température extérieure
Dans le cas de l'utilisation de la méthode RTS, il est possible de visualiser les températures horaires mensuelles d'air sec prise en compte dans le calcul. Des option graphiques permettent de modifier l'affichage ou d'enregistrer l'image.
2 Le bâtiment
Vous retrouvez ici les caractéristiques générales du bâtiment pour le calcul du dimensionnement de climatisation:
- les conditions internes par défaut
- les hypothèses sur le bâtiment
- les hypothèses de calcul
L'ensemble des ses informations définies "par défaut" au niveau du bâtiment sont réajustables pièce par pièce dans la feuille Climatisation.
2.1 Les conditions internes par défaut
. L'utilisateur définit si le bâtiment est majoritairement climatisé ou non. Si le bâtiment est majoritairement non climatisé, il faudra définir les pièces climatisées par la suite.
2 types de climatisation sont envisagés: par air ou de manière radiative. Cette dernière fait l'hypothèse qu'aucune condensation ne s'effectue au niveau de l'émetteur froid (ex: plancher rafraichissant). Il n'y a alors aucune prise en compte des apports latents dans le calcul, et la consigne d'humidité d'air en clim devient inopérante.
Pour les pièces non climatisées, on considère que leur température dérive en fonction de la température extérieure (ici, Temp. intérieure non climatisée = Temp. extérieure - 3°C). La valeur de cette dérive est fixée par l'utilisateur. Elle permet de prendre en compte les apports par conduction entre les pièces non climatisées et climatisées.
2.1.1 Les hypothèses sur le bâtiment
La surpuissance des émetteurs, définie en W/m² et/ou en %, est ajustée par l'utilisateur.
Les 3 paramètres complémentaires sont proposés, uniquement pour la méthode RTS:
- L'indicateur d'inertie permet de définir les coefficients d'amortissement des apports radiatifs. Ce calcul est transparent pour l'utilisateur.
- L'indicateur "moquette" fait référence au revêtement du sol. L’amortissement des apports radiatifs est plus faible si l'option est cochée.
- L'indicateur "extraction d'air non gainée en faux-plafond". Si l'option est coché, le calcul considère qu'une part des apports internes liés à l'éclairage en faux-plafond est évacuée à l'extérieur sans influencer la climatisation du local. Ce paramètre influence donc les hypothèses sur le coefficient de foisonnement d'apports internes par éclairage si l'utilisateur utilise la base de données fournie dans le logiciel.
2.2 Les hypothèses de calcul
Le calcul peut être effectué avec ou sans prise en compte:
- des masques intégrés(brise-soleil ou débord), masques proches et masques lointains
- des protections solaires mobiles (définies dans le cadre du calcul réglementaire: volets, stores et stores vénitiens).